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Contenus

Douze propositions de stages de contes vous sont proposés selon votre niveau et votre type de recherche.
Si vous souhaitez organiser/accueillir un stage : nous contacter.
Quelques retours de stagiaires ici.
Les contenus (descriptifs détaillés plus bas) :

1. Découverte de la pratique du conte
2. La parole vivante
3. Conte accompagné de la méthode Feldenkrais
4. Le suspense dans les histoires
5. Conter avec l’appui de l’objet
6. Conte et clown se rencontrent
7. Contes et imaginaire : chercher par l’image
8. Petites formes orales
9. L’aventure d’un conte
10. Parole en chemin - conte et randonnée
11. Conte et musique : perfectionnement, avancé
12. Conte en corps : perfectionnement, avancé

"Je ne vise à rien d’autre qu’à te mettre en possession de ta propre richesse" (Jacques Copeau à Louis Jouvet)
"On n’enseigne bien que ce que l’on apprend soi-même" (Gilles Deleuze)
"Il n’y a que l’instinct qui peut trouver la source de la parole. Il faut écouter. Savoir d’où on parle est plus important que de savoir de quoi on parle." (Claude Régy)

Ateliers et stages proposés

Découverte de la pratique du conte
Nous aborderons dans ce stage les techniques qui autorisent à franchir le pas de l’envie de dire à l’acte de raconter, à se défaire du livre, à oser prendre parole sans le filet du texte en présence d’un public.
Nous chercherons ensemble à découvrir le plaisir très simple que procurent l’abandon à l’histoire, la communauté d’écoute et de présence au moment d’une racontée, la singularité de chaque voix quand elle entre en résonance avec le récit dit, l’instant, et l’auditeur.

La parole vivante
Quand le conteur ou la conteuse parvient à libérer sa parole vivante, la magie opère. La relation avec l’auditoire existe et prend sa place.
La parole vivante naît d’un équilibre en perpétuel déséquilibre (semblable au processus de la marche) entre mot et silence, mouvement et immobilité, parole et écoute, tension et attention.
Elle demande d’acquérir une maîtrise de la structure et de la forme de son histoire, de l’énergie vocale et gestuelle que l’on donne et que l’on contient.
Elle exige de prêter oreille à ce que nous portons en nous et à ce que l’histoire porte en elle.
Elle accueille la perturbation, l’objet, le souvenir, le jaillissement de l’imaginaire.
Elle s’amuse de ses ruses et nous invente des plaisirs partagés d’histoires…

Conte accompagné de la méthode Feldenkrais - stage coanimé avec Loic Deschamps.
Le conteur est sans cesse impliqué dans des injonctions en apparence contradictoires : être là pour inviter à l’ailleurs, mentir en étant vrai, répéter sans refaire, savoir "ce qu’il en est" de son histoire mais la raconter depuis la zone de non-savoir, habiter la partition de son conte et être créatif, habiter l’autre en étant soi-même, maîtriser sa proposition et laisser faire ce qui advient…
En amont des techniques de jeu (des savoir-faire), la méthode Feldenkrais propose un entraînement visant à développer les capacités (disponibilité, justesse, adaptabilité, présence, etc.) susceptibles de dissoudre ces contradictions. Cette pédagogie est fondée sur l’apprentissage du corps vécu c’est-à-dire l’expérimentation de l’organisation intime du mouvement, en relation avec des états d’être et un contexte.
Si le conteur est à la fois luthier, accordeur, et instrumentiste de lui-même, la méthode Feldenkrais aide à construire et accorder l’instrument. La technique du conteur viendra ensuite développer sa capacité à jouer de son instrument.

Le suspense dans les histoires
Suspens, suspensions (dans la langue et le corps), "danse" avec le public, rétention de l’information, "montage" de l’histoire, zones d’ombres laissées au travail de l’imaginaire, dévoilement du secret, danse des sept voiles dans le conte ...
Nous travaillerons tout ce qui peut maintenir le spectateur tendu sur le bord de son siège, comme au moment ou la trapéziste vole dans le vide entre les deux trapèzes.

Conter avec l’appui de l’objet
Ce stage s’adresse tant à des débutants dans l’envie de conter qu’à des personnes qui ont déjà une expérience de la pratique orale.
Les objectifs de ce travail autour du conte et de l’objet seront :
- de s’appuyer sur l’objet qui sera tant support de mémoire que soutien à l’imaginaire
- de s’amuser avec le moment de « révélation » (le propre du conteur, qui sait ce que les autres ne savent pas, et le révèle à son rythme) : quand sortira-t-on l’objet de son contenant ? Comment et à quel rythme ?
- de percevoir en quoi le recours à l’objet aide à la précision de la parole, de l’adresse, à la structuration et la mémorisation d’une histoire, à la respiration
- de travailler par l’attention qu’on lui portera ce qui est sans doute la première et plus grande qualité du conteur : l’écoute
- de prendre mieux conscience de ce qu’on donne à voir, et à entendre, de notre manière de diriger l’attention du public
- de travailler pourquoi pas sur l’objet sonore, et sur les sens (la manière dont l’objet nous touche autant que nous le touchons)
- et simplement, de s’amuser de manière créative !

Clown et conte se rencontrent - stage coanimé avec Emmanuelle Gros
Le stage est ouvert à toute personne dans l’envie d’explorer ces chemins croisés, qu’elles ou ils aient déjà une expérience dans l’une des deux disciplines.
Emmanuelle Gros vous proposera des temps de recherche clownesque tandis que Philippe Sizaire profitant de cet état d’ouverture au sensible, travaillera l’univers du conte et des arts de la parole.
Une recherche ludique et passionnante : « raconter une histoire », « faire rire ». Toujours il s’agira de toucher. D’être juste. Au plus juste et au plus simple de soi. Ne pas craindre ses ridicules. Respirer, être ancré(e), être en énergie, dans le présent, et de fait : dans la présence.

Contes et imaginaire : chercher par l’image - stage coanimé avec Louise de Contes
Penser le conte en termes d’images, est un chemin passionnant et stimulant pour poser un autre regard, neuf et curieux, sur ses contes, les structurer d’autres manières, y trouver des libertés.
Louise de Contes et Philippe Sizaire vous proposent ce temps de recherche autour de l’image.
Nous flânerons ensemble, sur les chemins de nos histoires, du lieu de stage, et de l’imaginaire.
Nous nous laisserons le temps de rêver, de sentir, de recevoir, pour nourrir les images sensitives de nos histoires.

Petites formes orales
Nous travaillerons des petites formes « d’écriture orale », entre mémoire et imaginaire, avec appui de trames de contes, de souvenirs, d’objets, de photos et d’images dessinées, de mots imposés, de textes partagés, d’inspirations musicales.
Nous identifierons les techniques qui ont trait à la construction et au montage du récit, de manière à ce que chacun s’autorise.
Nous aborderons la question de la "forme" (de la partition et de la liberté qu’on peut y trouver dans l’instant), de la mise en je(u), de la mise en corps et en espace du récit. Et aussi tout ce qui fait que dire est un art vivant : la suspension, la présence, la réactivité.

L’aventure d’un conte
Il sera demandé à chaque stagiaire de venir avec un conte de durée moyenne (10/15 minutes) déjà un peu travaillé, mais pas figé, qu’il a envie d’explorer en profondeur. Cette exploration liera intimement le fond à la forme. Elle aura pour objectif d’ouvrir de nouvelles portes d’entrée tant dans le récit pris comme un ensemble, que dans les parties qui le composent, pensées comme une suite d’histoires ayant chacune leur vie propre.
Le conte sera considéré comme un organisme vivant, plutôt qu’un objet figé : il est et restera en quête de nourriture, en perpétuelle croissance, en appel de lien, de relation (avec celui/celle qui le raconte, les auditeurs, le temps de l’aujourd’hui, l’environnement, ainsi qu’avec les racines symboliques, mythiques et intimes qui l’aident à croître). Il ne cesse de se transformer et ce faisant, de nous transformer. Nous deviendrons les héros de notre propre racontée et combattrons sans relâche ce diable : l’ennui.

Parole en chemin : stage conte et randonnée
Conter se doit d’être aussi simple et naturel que la marche. L’acte de conter procède d’un semblable déséquilibre permanent qui retombe toujours sur ses pieds.
Au cours de ces quelques jours de stage, on travaillera tant en salle qu’en plein air. Au programme : randonnée (2 heures/jour environ), exercices collectifs d’éveil du corps sensitif, de la voix, du souffle, de la concentration, de la détente, de l’écoute, travail spécifique sur le conte, prise de conscience de l’importance du lieu de la racontée. Nous conterons dans des clairières, sur des chemins, au pied d’un arbre, dans un champ ...

Conte et musique
Depuis plus de dix ans, Philippe Sizaire travaille en musique. Mais la musique pour lui se doit de n’être pas simple accompagnement, ou pire - "illustration". Le conteur et le musicien sont sur un même radeau, complices de la racontée du récit. La parole elle-même est par nature manifestation musicale, issue de cordes vibrantes, elle est souffle prenant forme de son, une atténuation du chant qui lui-même est domestication du cri. Peut-être importera-t-il de remonter ensemble à la source.
Nous aborderons les différentes modalités de relation entre conteur et musicien, parole et musique. Nous travaillerons en laboratoire sur des petites formes "exploratoires" permettant au conteur et au musicien de manifester ensemble une présence vraie entre silence, parole, chant et musique, mouvement et immobilité...

Conte en corps
On reçoit souvent désormais les mots d’un conte d’un livre, et non de la transmission orale. Mais les mots dits ne suffisent pas à faire (re)vivre l’histoire. Le conteur n’est pas un bavard. Il faut donner aux mots souffle, coeur, chair, muscle, estomac, mouvement, nerf, conscience, perceptions, mémoire, présence, devenir.
Par-delà les mots, nous ne cessons de "donner des signes". Il est intéressant d’en être plus conscient et de savoir mieux quels signes nous échappent, à l’aide de quels signes on s’exprime, car en racontant on dit souvent malgré nous autant de choses de nous-même que de l’histoire racontée.
Nous tenterons de nous éloigner du geste parasite, qui distrait, pour aller vers le geste poétique, qui touche le spectateur dans sa zone sensible. Paradoxalement, c’est quand on sera présent de la manière la plus juste à son corps et à soi-même que l’on disparaîtra, pour ne laisser voir aux spectateurs que l’histoire.
On pourra alors commencer à l’instar des marionnettistes à "montrer son art sans montrer sa personne" (Claire Heggen).
Pour aider à la conscience du corps, du mouvement, de la précision, nous travaillerons ponctuellement à l’aide de l’objet ou de la marionnette, pris comme un "chemin vers", davantage que comme une fin en soi. Ils permettront "d’objectifier" certains problèmes et certaines pistes.

Si vous souhaitez participer à un atelier, ou en organiser un, n’hésitez pas à nous contacter en nous précisant
- votre nom
- votre contact mail / téléphone + ville
- si vous êtes une association, une autre structure ou simplement si vous nous contactez à titre individuel
- votre expérience artistique (même minime, ou amateur) antérieure
- votre âge

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